Fondation Jean Piaget

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JP23: Le langage et la pensée chez l’enfant
Ce premier livre de Piaget décrit les transformations des activités de communications verbales chez l’enfant en fonction des progrès de son intelligence (et en particulier du passage de l’égocentrisme à la décentration intellectuelle). Cet ouvrage a fait l’objet de critiques multiples. L’une des plus approfondies est celle du psychologue russe Vygotsky. Piaget apportera une réponse fouillée dans la préface de la traduction anglaise du livre du savant russe, "The language and thought of the child" (Cambridge Mass., MIT Press, 1962), en montrant qu’il n’y a pas contradiction entre la thèse de Vygotsky et la sienne.

JP45: La formation du symbole
Basé sur l’observation de ses propres enfants, cet ouvrage contient un examen précieux des premiers "schèmes verbaux" de l’enfant.

JP63_1: Le langage et les opérations intellectuelles
Il s’agit du texte de l’exposé donné par Piaget à l’occasion du symposium de l’Association de psychologie scientifique de langue française organisé à Neuchâtel en 1962.

Piaget n’ayant pas consacré de nouvelles recherches au langage depuis ses anciennes études des années vingt et depuis l’observation du développement du langage chez ses propres enfants, il reviendra à H. Sinclair de réaliser un enquête psychogénétique systématique, équivalente, sur le terrain du langage, à celles réalisées par Inhelder et Piaget sur les terrains voisins de la perception, de l’image et de la mémoire (H. Sinclair: "Langage et opérations", Paris, Dunod, 1967).

JP79_6: Schèmes d’action et apprentissage du langage
Ces quelques pages reproduisent l’une des interventions de Piaget dans le débat un peu stérile qui l’a exposé à Chomsky. Piaget y expose quelques-unes des raisons pour lesquelles il ne croit pas à l’innéité des structures syntaxiques du langage.

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[…] l’action […] de la conscience sur elle-même, autrement dit d’un état de conscience sur un autre état de conscience, ne relève pas […] de la catégorie de causalité […] Dès lors, si aucune des notions constitutives de la causalité physique, sauf le temps et la vitesse, ne s’applique aux faits de conscience, et surtout pas celle de la substance […], il n’y a plus qu’à choisir entre les deux termes de cette alternative: ou bien la conscience n’est rien, ou bien elle relève de catégories originales et spécifiques, qu’ignorent en eux-mêmes les faits matériels. Sur le terrain de l’intelligence, le mode essentiel de liaison propre à la conscience logique est l’implication […].