Fondation Jean Piaget

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JP25_4: La notion de l’ordre des événements et le test des images en désordre.
Contrairement à la construction du temps lié à l’intelligence sensori-motrice, dont l’étude était nettement mois poussée que celle qui avait été faite de la construction de l’espace sensori-moteur, le développement de la représentation du temps opératoire a fait l’objet d’études approfondies, dont la première trace remonte à 1925. Il est intressant de constater que la notion de temps fait ainsi l’objet d’une publication avant les notions de nombre et d’espace.

JP46: Le développement de la notion de temps
Publié la même année qu’un autre ouvrage consacré, lui, au développement des notions de mouvement et de vitesse chez l’enfant, l’étude sur la genèse de la notion de temps contient l’exposé et l’analyse des réponses des enfants à des problèmes portant sur l’ordre ou sur la durée d’événements se déroulant sous les yeux de l’enfant. L’examen fait antérieurement de la genèse des opérations logiques et arithmétiques chez l’enfant facilite la mise en évidence d’un temps opératoire supporté par des regroupements similaires d’opérations intellectuelles.

EEG20: L’épistémologie du temps
De façon similaire aux études du Centre sur l’épistémologie de l’espace ou du nombre, cette étude sur l’épistémologie du temps apporte de nouvelles données aux enquêtes antérieures de Piaget sur le développement de la notion de temps. Le résumé qu’en fait Piaget au début de cet ouvrage contient des informations intéressantes sur les difficultés particulières de l’étude du temps (une longueur spatiale se conserve lorsqu’on la déplace; mais comment parler d’un invariant temporel?). Les «problèmes effrayants que le temps pose à la psychologie et à l’épistémologie» (EEG20, p. 2) sont probablement la raison principale pour laquelle, contrairement aux notions spatiales, logiques et numériques, il n’y a pas d’exposé simplifié du développement de la notion de temps chez l’enfant.

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C’est le jour seulement où nous saurons caractériser les rapports exacts entre la vie et la matière inorganisée, d’une part, entre le fonctionnement organique et le milieu extérieur, d’autre part, que nous pourrons construire une épistémologie précise des rapports « intérieurs » entre le sujet et l’objet (par opposition aux rapports extérieurs entre l’activité opératoire et le monde physique sur lequel portent nos actions).