Fondation Jean Piaget

Pour en savoir plus


JP37: La construction du réel chez l’enfant.
Cet ouvrage contient un chapitre dans lequel Piaget expose la construction du temps lors des deux premières années de la vie. Sa lecture est intéressante autant par les lacunes que l’on décèle dans les observations et les interprétations de l’auteur que par leur apport. Elles montrent toute la difficulté de capturer une notion qui fait bien plus problème que les autres catégories de connaissance et d’organisation du réel.

JP50: Introduction à l’épistémologie génétique. Vol. 2: La pensée physique
Comme pour tous les autres grands chapitres de l’épistémologie génétique, Piaget ne manque pas de faire reposer ses thèse épistémologiques relatives au temps sur les résultats de ses recherches de psychologie génétique qui le concernent. On trouve ainsi dans le quatrième chapitre de l’Introduction un bref, mais précieux résumé du chapitre trop lacunaire de 1937 consacré au temps. Les analyses des années quarante sur le développement de la notion de temps (représenté) lui ont permis de se faire une idée plus précise de cette notion, idée qui permet d’affiner l’examen de ce qui se passe dans la saisie du temps chez le bébé.

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Sur le terrain de l’intelligence l’exercice et la construction même des schèmes suppose une continuelle interaction entre le sujet et les objets. En toute connaissance physique adaptée, qu’il s’agisse de l’intelligence sensori-motrice (par exemple pour le schème de l’objet permanent) ou opératoire (une conservation quelconque), il faut faire la part des données de l’expérience et de l’activité coordinatrice du sujet. Même en ce qui concerne les schèmes logico-mathématiques comme tels, l’expérience est nécessaire, car tout en tirant ces schèmes de la coordination générale de ses actions, le sujet doit agir pour faire cette abstraction, et agir sur des objets.