Fondation Jean Piaget

Pour en savoir plus


JP48a: La représentation spatiale chez l’enfant
Cet ouvrage contient la première partie des nombreuses enquêtes psychogénétiques consacrées au développement de l’intelligence et de la connaissance spatiales chez l’enfant et l’adolescent. Il porte plus particulièrement sur ce que nous pourrions appeler l’intuition apriori de l’espace, telle qu’elle se développe au cours du développement cognitif de l’enfant et de l’adolescent.

JP48b: La géométrie spontanée
Cet ouvrage complète le précédent en traitant plus particulièrement de tout ce qui concerne la mesure de l’espace. Il est en partie l’équivalent, sur le plan de la construction spatiale, de ce qu’est la construction du nombre par rapport à celle des opérations dont il forme la synthèse (la classification et la sériation). Vu le rapport étroit qu’il y a entre les problèmes de conservation et de mesure spatiales, c’est dans ce volume que l’on trouve l’exposé des résultats sur la genèse de la conservation des longueurs, des surfaces et des volumes.

EEG18: L’épistémologie de l’espace
Dans l’introduction rédigée par Piaget, celui-ci résume l’apport, non seulement pour l’épistémologie, mais aussi pour la psychologie génétique, des nouvelles recherches sur l’espace (dont, par exemple, celle de Gréco sur la représentation que les enfants se font de cet être géométrique particulier qu’est un anneau de Moebius).

JP83b: Psychogenèse et histoire des sciences
Vu le rôle suggestif qu’a joué l’étude du développement de la représentation spatiale chez l’enfant pour la nouvelle conception générale d’évolution des connaissances présentée dans cet important ouvrage d’épistémologie (la séquence "intra-inter-trans"), un long chapitre, le quatrième, est exclusivement consacré à la psychogenèse des structures géométriques. Il contient non seulement une synthèse très dense des anciennes enquêtes, mais il offre de plus une réinterprétation des résultats alors obtenus, inspirée de l’étude des mécanismes de construction des connaissances développée dans les années septante.

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[…] une opération est essentiellement une action réversible, puisqu’à une opération donnée (comme +A ou +1) on peut toujours faire correspondre son inverse (–A ou –1): c’est cette réversibilité qui fait comprendre à l’enfant la conservation d’une quantité ou d’un ensemble en cas de modification de leur disposition spatiale, puisque, quand cette modification est conçue comme réversible, cela signifie qu’elle laisse invariante la quantité en question.

J. Piaget, Problèmes de psychologie génétique, 1964, (1ère publication en russe, en 1956), in Six études de psychologie, p. 149