Fondation Jean Piaget


Articles de Q à R

1968 (avec M. Bovet, B. Inhelder et H. Sinclair).
Quantification, conservation, and nativism: quantitative evaluations of children aged two to three years are examined
Science, 162, n. 3857, pp. 976-979. (Concerne: Cognitive capacity of very young children / Jacques Mehler and Thomas G. Bever. Science,1968, 158, pp. 141-142. Voir aussi: Reply by J. Mehler and T. G. Bever. Science,1968, 162, n. 3857, pp. 979-981.)

1925.
Quelques explications d'enfants relatives à l'origine des astres
Journal de psychologie normale et pathologique, 22, pp. 677-702. (Reproduit dans La représentation du monde chez l'enfant, 1926.)

1939 (avec A. Szeminska).
Quelques expériences sur la conservation des quantités continues chez l'enfant
Journal de psychologie normale et pathologique, 36, n. 1-2, pp. 36-64. (Publié aussi in: La genèse du nombre chez l'enfant / Jean Piaget, Alina Szeminska, 1941. pp. 6-32.)

1941.
Quelques observations sur le développement psychologique de la notion du temps
Compte rendu des séances de la Société de physique et d'histoire naturelle de Genève, 58, pp. 21-24.

1952.
Quelques illusions géométriques renversées
Revue suisse de psychologie pure et appliquée, 11, pp. 19-25. (Rectification à l'article voir pp. 157-158.)

1956.
Quelques impressions d'une visite aux psychologues soviétiques
Bulletin international des sciences sociales, 8, n. 2, pp. 401-404.

1958 (avec M. Weiner).
Quelques interférences entre la perception de la vitesse et la causalité perceptive
Archives de psychologie, 36, n. 142/143, pp. 236-252.

1968 (avec B. Inhelder).
Quelques remarques sur les insuffisances de l'empirisme
Studia philosophica, 28, pp. 119-128. (Ces quelques pages sont tirées et traduites d'un rapport présenté par B. Inhelder à l'Alpbach Symposium de 1968 réuni par A. Koestler sur le thème 'New perspectives in the Science of Man'. Publié in extenso sous le titre: The gaps in empiricism / J. Piaget et B. Inhelder, in A. Koestler. &. J. Smythies (Eds.),. Beyond reductionism. Boston: Beacon1969, pp. 118-148. Publié aussi dans Piaget and his school / B. Inhelder and H. Chipman (eds), New York: Springer, 1976, pp. 24-35.)

1922 (avec S. Escher).
Qu'est-ce qu'un frère? une épreuve de logique des relations pour enfants de 4 à 10 ans
L'éducateur: organe de la Société pédagogique de la Suisse romande, 58, n. 20, pp. 305-310.

1929.
Les races lacustres de la "Limnaea stagnalis" L.: recherches sur les rapports de l'adaptation héréditaire avec le milieu
Bulletin biologique de la France et de la Belgique, 63, n. 3, pp. 424-455.
Texte PDF mis à disposition le 23.04.2013

1973.
Les raisons fonctionnelles de la prise de conscience
Scuola ticinese (Bellinzona), 2, n. 18, pp. 7-8. (Extrait de: La prise de conscience / Jean Piaget, 1974, pp. 262-265.)

1936.
Rapport préliminaire sur l'enseignement des langues vivantes dans ses relations avec la formation de l'esprit de collaboration internationale
Bulletin de l'enseignement de la Société des nations, n. 3, pp. 61-66.

1941.
Sur les rapports entre les groupements additifs des classes et des relations asymétriques et le groupe additif des nombres entiers
Compte rendu des séances de la Société de physique et d'histoire naturelle de Genève, 58, pp. 122-126.

1947.
Du rapport des sciences avec la philosophie
Synthese, 6, n. 3-4, pp. 130-150. (Publié aussi in: Psychologie et épistémologie / Jean Piaget. Paris: Denoël-Gonthier, pp. 110-148.)
Texte PDF mis à disposition le 14.05.2013

1948.
Du rapport entre la logique des propositions et les "groupements" de classes ou de relations: à propos du "Traité de Logique" de Ch. Serrus
Revue de métaphysique et de morale, 53, n. 2, pp. 139-163.
Texte PDF mis à disposition le 25.03.2013

1925.
Le réalisme nominal chez l'enfant
Revue philosophique de la France et de l'étranger, 50, n. 3 et 4, pp. 189-234. (Cet article constitue les chap. 1 et 2 de: La représentation du monde chez l'enfant, 1926.)

1931.
Les réalités morales dans la vie des enfants
La nouvelle éducation, n. 10, pp. 3-7.

1912.
Les récents dragages malacologiques de M. le Prof. Emile Yung dans le lac Léman
Journal de conchyliologie, 60, 4e série, t. 14, pp. 205-232. (Avec 1 p. d'explication de la pl. IX.)

1937.
Les relations d'égalité résultant de l'addition et de la soustraction logiques constituent-elles un groupe?
L'enseignement mathématique (Paris), 36, n. 1/2, pp. 99-108.
Texte PDF mis à disposition le 02.09.2007
 - Présentation
Avec l'article sur "La genèse des principes de conservation dans la physique de l'enfant" (1936), et le chapitre sur "Remarques psychologiques sur les relations entre la classe logique et le nombre et sur les rapports d'inclusion" (1937), ce texte de 1937, qui appartient à l'ensemble des recherches logistiques de Piaget, révèle le saut que celui-ci est en train de faire accomplir à la psychologie génétique. On est ici au seuil de la découverte des structures opératoires qui sous-tendent la pensée logico-mathématique de l'enfant à partir de 6-7 ans. Ce saut était certes comme annoncé dans dans les écrits des années 20 sur "Le jugement et le raisonnement de l'enfant", dans lesquels Piaget faisait usage de l'algèbre logique de Whitehead (introduite en France par Couturat) pour rendre compte des échecs et des réussites des enfants soumis à des tests d'intelligence ou à des problèmes inspirés de ces tests. Déjà, en effet, Piaget, attribuait à la réversibilité de la pensée l'accès au jugement et au raisonnement opératoire. Mais ce n'est qu'avec la découverte et la démonstration que les opérations de l'algèbre logique forment des groupes qu'il devient possible de reconnaître dans la pensée de l'enfant ces structures qui découlent de la réversibilité et la rendent complète.

Pour comprendre l'usage que Piaget fait de la modélisation "logistique" dans son analyse des structures opératoires de la pensée, on lira avec profit l'introduction à "Classes, relations et nombres. Essai sur les groupements de la logistique et sur la réversibilité de la pensée" (1942), disponible dans les "Extraits".

1957.
Les relations entre la perception et l'intelligence dans le développement de l'enfant
Bulletin de psychologie, 10, pp. 376-381, 751-760. (Cours à la Sorbonne).

1959.
Die relationale Methode in der Psychologie der Wahrnehmung
/ [trad.: Karl Witte]
Zeitschrift für experimentelle und angewandte Psychologie, 6, n. 1, pp. 77-94.

1962.
The relation of affectivity to intelligence in the mental development of the child
/ [transl. by Pitsa Hartocollis]
Bulletin of the Menninger clinic, 26, n. 3, pp. 129-137. (Voir aussi les titres:'The stages of the intellectual development of the child'.'Will and action'. Publié aussi in: Childhood psychopathology: an anthology of basic readings / S. I. Harrison and J. F. McDermott (ed.). New York: International University Press, 1972, pp. 167-175.)

1979.
Relations between psychology and other sciences
Annual review of psychology, 30, pp. 1-8.

1954.
Remarques sur le jeu de l'enfant et la pensée symbolique
Bulletin de psychologie, 7, n. 12, pp. 702-709.

1973.
Remarques sur l'éducation mathématique
Math-École, 12, n. 58, p. 1-7.
Texte PDF mis à disposition le 25.03.2012

1948.
Réponse à M. Ph. Müller
Revue suisse de psychologie pure et appliquée, 7, n. 2, pp. 146-150. (Concerne l'article de Ph. Müller: La psychologie de l'intelligence: d'après le dernier livre de M. Jean Piaget, même rev. et num. pp. 140-146.

1966.
Réponse à Monsieur Moessinger
I.S.E. écho, n. 8, pp. 7-8. (Réponse à l'article de Pierre Moessinger: La controverse Piaget-Hersch, pp. 5-7 du même numéro.)

1976.
Réponse à François Lurcat
Cahiers de psychologie, 19, n. 3/4, pp. 283-285.

1977.
Réponse de Jean Piaget au Dr Olivier Flournoy
/ (lettre parue dans le ""Samedi littéraire"" du 29 janvier 1977)
Journal de Genève, 1977, Samedi littéraire V/5 février.

1925.
La représentation du monde chez l'enfant
Revue de théologie et de philosophie (Lausanne), 13, pp. 191-214.
Texte PDF mis à disposition le 02.06.2008
 - Présentation
Cet article est intéressant à plus d'un titre. Premièrement, il montre l'appui pris par Piaget, dans ses premières années de recherches psychologiques, sur les psychologues généticiens ou de l'enfant qui l'ont précédé: Stanley Hall, James Sully, James-Mark Baldwin, William Stern, Alfred Binet, Karl Groos et bien sûr Edouard Claparède, etc., comme sur les philosophes des sciences recourant à la méthode historico-critique pour résoudre des problèmes épistémologiques, et en tout premier lieu Léon Brunschvicg et Emile Meyerson. Deuxièmement, il résume sa position, certes ultérieurement largement dépassée, quant à l'existence d'une mentalité enfantine (pensée magique, animisme, artificialisme, etc.) proche de la prélogique exposée par Lucien Lévy-Bruhl dans ses recherches sur la pensée primitive, ou encore d'un réalisme enfantin conséquence de l'égocentrisme et de l'absence de conscience de soi, et du manque de différenciation entre soi et autrui, entre soi et le monde extérieur. Ces lacunes initiales seront dépassées grâce à la socialisation, condition de la prise de conscience du soi et de la séparation de l'objectif et du subjectif. Troisièmement, on trouve dans cet article des considérations de méthode qui sont reprises sous une forme plus développée dans l'Introduction au livre de 1926 sur "La représentation du monde chez l'enfant" (JP26). Enfin, quatrièmement et surtout, on y découvre la première mention de recherche sur le développement des conservations de la substance et du poids chez l'enfant, ainsi que sur la dissociation poids-volume en lien avec l'expérience sur le volume d'eau déplacé lorsqu'on un corps solide est plongé dans un liquide. Les premiers résultats exposés vont dans le même sens que ceux qui seront exposés dans l'ouvrage sur "Le développement des quantités physiques chez l'enfant" (JP41a).

1954 (avec F. Maire et F. Privat).
La résistance des bonnes formes à l'illusion de Müller-Lyer
Archives de psychologie, 34, n. 135, pp. 155-201.

1927.
Le respect de la règle dans les sociétés d'enfants
Le nouvel essor, 22, n. 23, p. 1.

1966.
Response to Brian Sutton-Smith
Psychological review, 73, n. 1, pp. 111-112. (Concerne: Piaget on play: a critique / Brian Sutton-Smith. Psychological review, id., pp. 104-110. Publié aussi in: Child's play / ed.: R. E. Herron et B. Sutton-Smith. New York: Wiley, 1971, pp. 337-342 (avec B. Sutton-Smith's critique and reply to Piaget, pp. 326-336 et 340-342).

1931.
Retrospective and prospective analysis in child psychology
/ [transl. by Elizabeth W. Tait]
The British journal of educational psychology, 1, pp. 130-139.

1950.
La réversibilité de la pensée et les opérations logiques
Bulletin de la Société française de philosophie, 44, n. 4, pp. 137-164.

1942 (traducido al español por Luis Lam, Perú).
Las tres estructuras fundamentales de la vida psíquica: ritmo, regulación y agrupamiento
In Revue suisse de psychologie et de psychologie appliquée, n. 1-2, pp. 9-21. (Publié aussi dans Le fontionnement mental /sous la dir. E. Schmid-Kitsikis, M. Perret-Catipovic et S. Perret-Vionnet. Neuchâtel; Paris: Delachaux et Niestlé, 1991, pp. 67-86.)
Texte PDF mis à disposition le 26.05.2014

1941.
Le rôle de la tautologie dans la composition additive des classes et des ensembles
Compte rendu des séances de la Société de physique et d'histoire naturelle de Genève, 58, pp. 102-107.

1959.
Le rôle de la notion d'équilibre dans l'explication en psychologie
Acta psychologica, 15, pp. 51-62. (Publié aussi in: Six études de psychologie / Jean Piaget, 1964, pp. 114-131.)
Texte PDF mis à disposition le 28.03.2010
 - Présentation
[Texte en cours de rédaction; version au 21 mars 2010]

En 1956, dans le cadre des premiers travaux du CIEG Piaget s'est penché avec ses collègues du Centre, sur la question, qu'il reprendra dans les années 1970, du mécanisme de construction des structures logico-mathématiques. Déjà l'équilibration était évoquée comme le mécanisme central de cette construction. L'un des intérêts principaux de cet article de 1959 est de révéler la vision essentiellement probabiliste que Piaget se faisait alors, dans les années 1950, de la modélisation et de l'explication de ce mécanisme.

Un deuxième intérêt de ce texte est de mettre en rapport les similitudes et les différences entre les régulations et compensations assurant la genèse des constances perceptives, et le mécanismes de régulation et de compensation aboutissant à des structures (logico-mathématiques) opératoires qui seules présentent une réversibilité et une stabilité complètes des compensations en jeu, ceci en raison de la parfaite et complète anticipation de toutes les transformations possibles à l'intérieur de chacune de ces structures.

1962.
Le rôle de l'imitation dans la formation de la représentation
L'évolution psychiatrique (Hommage à Henri Wallon), 27, n. 1, pp. 141-150.

1942.
Les trois structures fondamentales de la vie psychique: rythme, régulation et groupement
Revue suisse de psychologie et de psychologie appliquée, n. 1-2, pp. 9-21. (Publié aussi dans Le fontionnement mental /sous la dir. E. Schmid-Kitsikis, M. Perret-Catipovic et S. Perret-Vionnet. Neuchâtel; Paris: Delachaux et Niestlé, 1991, pp. 67-86.)
Texte PDF mis à disposition le 10.10.2007
 - Présentation
Piaget propose dans ce bref article d’une vingtaine de pages une classification hiérarchiques des formes fonctionnelles les plus générales (rythmes, régulations et groupements) propres, d’un côté, aux actions sensori-motrices et perceptives puis aux activités intellectuelles, et de l’autre, aux tendances instinctives, aux sentiments et à la volonté qui concernent la valorisation des actions et des activités intellectuelles. Ces trois formes très générales que sont les rythmes, les régulations et les groupements caractérisent trois étapes de développement, la première plongeant ces racines dans la vie biologique, la deuxième permettant au sujet d’intervenir de manière active sur le déroulement de sa propre activité par des régulations compensant plus ou moins complètement et durablement – soit après coup soit par anticipation – les causes de déséquilibre de la perception, de l’action ou de la pensée. Ces régulations se métamorphoseront enfin en opérations réversibles composant des groupements lorsque le sujet pourra associer à toute action ou opération d’un domaine cognitif ou de valeur général son inverse ou sa réciproque.

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[…] La fécondité du raisonnement mathématique dépasse sans commune mesure celle du raisonnement logique pour cette raison bien simple qu’au lieu d’emboîter sans plus la partie dans le tout ou de ne relier les parties entre elles que par complémentarité ou intersection (celle-ci étant à nouveau une inclusion), le raisonnement mathématique construit un ensemble toujours plus riche de relations entre les parties, considérées en elles-mêmes et sans passer par l’intermédiaire du tout.