addition des relations
Dans ses différents travaux de psychologie génétique, l’addition des relations considérée par Piaget concerne avant tout l’addition des relations asymétriques. Cette addition porte sur les différences entre les éléments mis en relation. Par exemple, l’activité opératoire de sériation des longueurs met en jeu des opérations d’addition des différences de longueur entre les éléments sériés. L’opération d’addition des relations est accompagnée de la notion d’emboîtement des différences additionnées (ou soustraites).

De même que l’addition des classes, les opérations d’addition et de soustraction des relations asymétriques forment un groupement qui obéit à des lois mathématiques proches de celles du groupe des additions et des soustractions de nombres entiers (mais non pas identiques dans la mesure où le groupe arithmétique implique une fusion des propriétés de classe et de relation asymétrique qui fait tomber certaines restrictions propres à la structure de groupement, à laquelle obéissent tant l’addition des relations asymétriques que celle des classes).


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