Fondation Jean Piaget

Description élargie

bonne espèce
Dans le langage de la biologie du début du vingtième siècle, se dit de variétés biologiques pures (ou de "races biologiques pures", pour emprunter une ancienne terminologie qui a aujourd’hui perdu une bonne part de sa crédibilité en raison de l’usage moralement et scientifiquement inacceptable qui lui est lié), dont les caractères obéissent aux lois de croisement mendélien, et que l’on obtient par de longues cultures d’élevage permettant de les séparer progressivement les unes des autres (puisque ces variétés héréditaires pures peuvent se mélanger par reproduction sexuelle, on ne les rencontre que très rarement dans la nature!).

Ces caractères héréditaires s’opposent aux caractères dits fluctuants, dont les variations dépendent de l’action du milieu sur le développement ou la transformation des organismes. Selon la conception mendélienne, il faut donc distinguer les fluctuations des caractères hérités, qui peuvent apparaître chez les descendants de deux parents de souche pure en raison du mélange de leur patrimoine héréditaire, des fluctuations déterminées par les modifications du milieu.