Fondation Jean Piaget

L'épistémologie: définition, méthodes et courants



Ce chapitre présente la définition, les méthodes et les différents courants de l'épistémologie. Il est décomposé en parties:

2.1: L’épistémologie ou théorie de la connaissance: sa définition
2.2: L'épistémologie scientifique : ses conditions
2.3: L'épistémologie scientifique : ses méthodes
     (a) Méthode d'analyse directe
     (b) Méthode d'analyse formalisante
     (c) Méthodes d'analyse génétique
         1. Méthode historico-critique
         2. Méthode psychogénétique
2.4: L'épistémologie génétique
2.5: Les types d'épistémologies
2.6: Les épistémologies métascientifiques traditionnelles
2.6.1: L'épistémologie platonicienne et l'épistémologie aristotélicienne
2.6.2: L'épistémologie cartésienne
2.6.3: L'épistémologie kantienne
2.7: Les épistémologies parascientifiques
     2.7.1: L'épistémologie de Henri Bergson
     2.7.2: L'épistémologie phénoménologique de Edmund Husserl
2.8: Les épistémologies "scientifiques"
     2.8.1: Le positivisme
     2.8.2: L'empirisme
     2.8.3: La dialectique hégélienne
     2.8.4: Le matérialisme dialectique
2.9: L'épistémologie des sciences
     2.9.1: Le positivisme (ou empirisme) logique
     2.9.2: Les épistémologies historico-critiques
           (a): L’épistémologie de Léon Brunschvicg
           (b): L'épistémologie d’Émile Meyerson
           (c): L’épistémologie de Gaston Bachelard
           (d): L’épistémologie de Kuhn et les perspectives contemporaines sur le développement de la science
2.10: L'épistémologie scientifique de Piaget

Chaque partie contient une présentation générale, suivie d'extraits de textes de Piaget…
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Dans la mesure où l’action propre est réfléchie, et non plus seulement vécue intuitivement, dans la mesure, pourrait-on presque dire, où il y a analyse réflexive et non plus seulement introspection, les résultats de cette action, sa rapidité ou cadence et les divers événements dont elle est constituée s’intègrent en une totalité cohérente dans laquelle l’ordre de succession, d’une part, et l’emboîtement des durées, d’autre part, s’appuient l’un sur l’autre exactement de la même manière que dans la construction du temps physique.