Fondation Jean Piaget

La nature de la connaissance scientifique et le cercle des sciences



Après un rappel de la conception générale que Piaget se fait de la nature des sciences, de leur objet et de leur domaine, ce chapitre expose sa conception des liens qui les rattachent les unes aux autres ainsi que du système circulaire que toutes ensemble composent.

Ce chapitre contient 11 sections, qui, à l'exception de la septième, se terminent toutes par des citations de Piaget illustrant les thématiques traitées:

3.1 Philosophie et science
3.2 La connaissance scientifique
3.3 L'objet des sciences
3.4 Les domaines des sciences
3.5 Les types de relations entre les sciences 3.6 Les relations entre les divers domaines des sciences
    (1) Relations entre les domaines matériels
    (2) Relations entre les domaines conceptuels
    (3) Relations entre les domaines épistémologiques internes
    (4) Relations entre les domaines épistémologiques dérivés
3.7 Les modes de dépendance entre les divers ensemble de sciences
    (1) Relations entre les sciences logico-mathématiques (I) et physiques (II)
    (2) Relations entre les sciences physiques (II) et biologiques (III)
    (3) Relations entre les sciences mathématiques (I) et biologiques (III)
    (4) Relations entre les sciences biologiques (III) et psychosociologiques (IV)
3.8 Les principaux courants de l'épistémologie interne des sciences
3.9 Les principaux courants de l'épistémologie dérivée des sciences
3.10 Les grands courants de la pensée scientifique
3.11 Le système cyclique des sciences

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[…] la compréhension réelle d’une notion ou d’une théorie [apprise à l’école] implique sa réinvention par le sujet. Certes, celui-ci peut souvent donner une impression de compréhension sans remplir cette condition de réinvention, lorsqu’il devient capable de répétition […]. Mais la vraie compréhension, c’est-à-dire celle qui se manifestera par de nouvelles applications spontanées, autrement dit par une généralisation active, suppose bien davantage : elle exige que le sujet ait pu trouver par lui-même les raisons de la vérité qu’il s’agit de comprendre, donc qu’il l’ait au moins partiellement réinventée pour lui-même.