Fondation Jean Piaget

Pour en savoir plus


JP50: Introduction à l’épistémologie génétique. Volume trois: La pensée biologique, la pensée psychologique et la pensée sociologique.
La deuxième partie de ce volume est consacrée à l’épistémologie de la psychologie. Parmi les problèmes traités on trouve, par exemple, celui des rapports entre les réalités physiologiques et les réalités psychologiques, ainsi que celui, très délicat, des rapports entre la logique et la psychologie.

JP63a: L’explication en psychologie et le parallélisme psychophysiologique.
Ce chapitre du traité de psychologie reprend, en l’actualisant, le contenu du chapitre sur la psychologie publié dans le troisième volume de l’introduction de 1950. Outre un nouvel exposé du parallélisme psycho-physique (ou psycho-physiologique), on y trouve un examen des différentes formes d’explications en usage dans la psychologie.

JP67b: Logique et connaissance scientifique.
Alors que le chapitre sur l’épistémologie contenu dans cet ouvrage collectif a été rédigé par Gréco, Piaget traite de son côté les deux problèmes principaux propres à l’épistémologie de toutes les sciences de l’homme. L’un porte sur la nature de ces sciences (et donc en particulier sur les cadres explicatifs du psychologue), l’autre sur le sujet humain en général, en tant que sujet connaissant.

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La conscience primitive est vraisemblablement indifférenciée ou « adualistique » comme l’a dit J.M. Baldwin, c’est-à-dire qu’elle situe tout sur un seul plan sans distinguer de pôle extérieur ou objectif ni de pôle intérieur ou subjectif. Elle n’appréhende par conséquent d’abord que la surface des choses et la surface du moi, si l’on peut s’exprimer ainsi, c’est-à-dire précisément la zone de jonction entre l’action et son objectif. Puis, mais très lentement et très laborieusement, elle construit la notion de son moi tout en organisant le monde des objets extérieurs.