500 textes (chapitres de livres, articles, brochures, etc.) en version électronique sont actuellement à disposition des utilisateurs. Les lecteurs qui rencontreraient d’éventuelles coquilles orthographiques ou ne parviendraient pas à télécharger un fichier sont invités à le(s) signaler en envoyant un courriel à l’adresse: J.-J. Ducret.
De petits textes de "présentation" peuvent accompagner les écrits mis à disposition. Parfois sans indication de date, ces textes de présentation peuvent à tout moment être modifiés ou complétés. Il est recommandé aux visiteurs qui en feraient usage de vérifier que la version utilisée par eux correspond à la dernière version présente sur le site! Toute correction ou suggestion concernant ces textes de présentation doit également être envoyée à l’adresse: J.-J. Ducret.
Le menu LIVRES permet d'accéder à la liste des ouvrages de Piaget (ou de Piaget et al.) dont la totalité ou quelques-uns des chapitres sont disponibles sur le site de la Fondation. Les chapitres de ces ouvrages sont téléchargeables sur les pages Chapitres du site. Les tables des matières de ces ouvrages sont accessibles à partir de la page Livres.
Le menu CHAPITRES permet d’accéder à la totalité ou à quelques-uns des chapitres des ouvrages dont Piaget est l’auteur ou le co-auteur, ainsi qu’exceptionnellement à des sections d’articles de Piaget (lorsqu’un article particulièrement long est décomposé en sous-documents téléchargeables individuellement).
Le menu AUTRES permet d’accéder aux articles et chapitres de Piaget publiés dans des revues, dans les volumes des Etudes d'épistémologie génétique dont il n'est pas le seul auteur ou co-auteur, ou dans des ouvrages dont il n’est pas l’éditeur, ainsi qu’à des textes "manuscrits" (non publiés) ou des textes imprimés sous forme de brochure.
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Cet extrait a pour fin de permettre aux internautes qui prennent connaissance de l'enregistrement de l'entretien public réalisé un jour après la conférence (enregistrement de la radio suisse romande accessible depuis notre site) de mieux cerner le sens des interventions des intervenants à cette discussion lors de laquelle Piaget a répondu aux questions qui lui ont été posées. L'accès à l'enregistrement radiophonique se trouve sur la page Biographie/Mélange du site de la Fondation Jean Piaget.
Les Actes de la session de 1962 des Rencontres internationales de Genève peuvent être téléchargés à l'adresse internet suivante:
www.rencontres-int-geneve.ch/volumes_pdf/rig17
Le texte complet réédité en 1972 dans "Problèmes de psychologie génétique" peut être téléchargé sur la page Chapitres de 1971 à 1990 du site de la Fondation.
Ce chapitre a pour objet principal de déterminer, sur la base de plusieurs ensembles d’observations, les étapes ou stades par lesquels passe le raisonnement logique chez l’enfant, ainsi que les facteurs ou mécanismes qui permettent à celui-ci de franchir ces étapes. Alors que le raisonnement prélogique du jeune enfant se caractérise, jusque vers 6-7 ans en moyenne, par ce que Piaget appelle des « transductions », c’est-à-dire des séries irréversible d’affirmations pour l’essentiel simplement juxtaposées ou reliées « syncrétiquement » les unes aux autres, il faut attendre 11-12 ans en moyenne pour que la pensée parvienne à relier déductivement c’est-à-dire opératoirement (notamment par additions et multiplications logiques) les propositions énoncées. Dans la période intermédiaire, l’enfant parvient déjà à esquisser des raisonnements logiques sur des réalités qu’il peut concrètement percevoir ou imaginer, mais il ne peut le faire sur des propositions verbales purement hypothétique. Les caractéristiques des liaisons que les jeunes enfants établissent entre les faits observés s’expliquent par les deux traits apparemment contradictoires de leur pensée et de leur attitude intellectuelle: l’égocentrisme (c’est-à-dire le défaut de décentration par rapport au point de vue propre), ainsi que le défaut de prise de conscience de soi et de sa propre activité (défaut qui est la conséquence de cette absence de décentration, absence que les échanges avec autrui contribueront à réduire peu à peu).
Il faudra cependant attendre le résultat des nombreuses enquêtes en cours et à venir sur le développement de la pensée concrète des enfants telle qu’elle se manifeste entre 6-7 et 10-11 ans pour que Piaget découvre, dans la deuxième moitié des années 1930, que cette forme de pensée comporte déjà une logique partiellement composée des mêmes opérations, mais ne pouvant opérer sur les contenus verbaux de propositions hypothétiques ou formelles (quoique faisant sens pour les sujets interrogés), mais seulement sur la réalité sur laquelle porte la pensée de ces enfants, réalité composée d’objets pouvant effectivement ou même imaginairement être manipulés par eux. Cette découverte ultérieure aura pour effet, sinon de rendre caduque la conception du développement logique exposé dans cet ouvrage de 1924, du moins d’en relativiser la portée descriptive et explicative, et de démontrer la présence, entre 6-7 et 10-11 ans, d’une forme de pensée déjà capable de « réversibilité complète » et d’accord logique avec elle-même, en d’autres termes de normativité logique reposant alors sur une forme limitée (ou concrète) et non pas encore généralisée (ou formelle) d’ « implication nécessaire entre les opérations en tant que telles » (p. 157).
Cet article résume des recherches alors en cours ou en préparation sur l'évolution du possible et du nécessaire et présente des conclusions très importantes pour l'épistémologie constructiviste (opposée à l'épistémologie préformiste en vogue dans les années 1970). En plus de rappeler comment les trois modalités du possible, du réel et du nécessaire se différencient et se coordonnent tout au long du développement cognitif de l'être humain, Piaget y montre comment différentes formes de possibles (et notamment les possibles hypothétiques et les possibles exigibles), ainsi que le nécessaire (sous la forme des pseudo-nécessités fréquentes aussi bien chez l'enfant qu'en histoire des sciences) interviennent (dans un sens positif ou dans un sens négatif) dans la construction de nouvelles connaissances et de systèmes logico-mathématiques de plus en plus puissants. Un lien est par ailleurs établi entre le genèse du possible et du nécessaire et les notions de schème procédural (lié à la réussite, c'est-à-dire à la composition pratique des actions en vue d'atteindre un but) et les schèmes présentatifs (visant la compréhension et portant sur les objets réels ou conceptuels et leurs propriétés). Enfin, un lien est également établi entre la création de nouveaux possibles (hypothétiques ou exigibles) ouvrant la voie à de nouvelles connaissances, et le mécanisme de variation-sélection générateur des transformations biologiques.
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