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Note d'édition:
Vue la complexité de la mise en page et des formules algébriques utilisées dans ce chapitre par Piaget, nous renonçons à l'éditer au moyen d'un logiciel de reconnaissance et nous contentons de le livrer tel quel à nos visiteurs.
Cet ouvrage de Piaget est une analyse logique (ou logistique) de l'ensemble des structures d'opérations de transformations (groupes) et de mises en relation (réseaux) possibles des opérations de la logique propositionnelle ternaire (reliant de toutes les manières possibles 3 propositions qui composent le raisonnement logique — dont le raisonnement logique élémentaire dans lequel une proposition sert de moyen terme aux deux autres que sont la prémisse et la conclusion).
Dans son avant-propos, Piaget examine en outre les relations entre l'analyse logistique de cet ensemble de toutes les transformations et mises en relation possibles des opérations ternaires avec l'analyse psychologique des raisonnements effectifs des sujets, raisonnements qui sont loin de mettre en œuvre la totalité des transformations et mises en relations logiquement possibles. Ce nouvel essai d'analyse logistique, en plus de dégager des structures de transformation et de mises en relation propositionnelles jusqu'ici restées inconnues, lui permet ainsi une nouvelle fois de préciser la nature des rapports de coopération entre la logique, la psychologie et l'épistémologie.
Notons encore que la filiation dans laquelle Piaget inscrit ce troisième ouvrage de logistique (après ceux consacrés aux groupements de la logique des classes et de la logique des relations, puis aux structures de la logique propositionnelles unaire et binaire) n'est pas celui de la logique mathématique moderne, mais celui du calcul logique tel que Leibniz l'avait initié au XVIIe siècle et que Boole et d'autres logiciens l'avaient développé au XIXe siècle.
Dans ce chapitre de conclusion, qui résume l’essentiel des faits présentés dans les chapitres précédents ainsi que quelques faits tirés de nouvelles recherches en cours, Piaget procède à une analyse psychologique très fine des jugements et des apparences de raisonnement observés chez les jeunes enfants. Le défaut de logique que présente ces enfants se traduit par des phénomènes tels que la juxtaposition sans raison d’affirmations quant aux réalités considérées, ou encore à la façon syncrétique dont ils relient les uns aux autres les concepts et jugements successifs pour les accommoder à une signification d’ensemble, ceci de manière toute subjective et donc sans permanence ni réversibilité logique possible, faute d’avoir acquis les opérations additives et multiplicatives de classes et relations logiques.
Les cinq premières sections de ce chapitre ont principalement pour objet l’examen des explications sociologiques, réelles (portant sur les processus causaux) ou formelles (portant par exemple sur les normes juridiques considérées sur un plan purement implicatif, sans considérations des actions effectives composant la vie sociale) qui ont été données du fonctionnement des sociétés, en portant une attention particulière au rôle et au sens qu’y prennent les concepts de totalité et d’interactions sociales, de règle, de valeur et de signe, ou encore d’équilibre statique (ou synchronique) ou au contraire d’évolution historique (ou diachronique) des structures sociales. Après l’examen de la place occupées par ces concepts dans différentes théories sociologiques (y compris économiques, linguistiques et juridiques), Piaget montre comment les trois grands types de structures observés dans la genèse de l’intelligence chez l’individu (les rythmes, les régulations et enfin les groupements) se retrouvent dans le fonctionnement et la genèse des structures sociales. En ce qui concerne le dernier type de structures (les groupements), on n’en observe la manifestation, sur le plan social, que lors de la constructions de normes opératoires assurant la permanence des structures en jeu et la réversibilité des (co)opérations et des échanges qui les composent.
La sixième section a pour objet les différentes sociologies de la connaissance qui découlent ou que l’on peut associer aux grandes théories sociologiques qui ont marqué la fin du 19e siècle et le début du 20e, et tout particulièrement celles de Durkheim et de Marx, la première reliant trop directement la raison scientifique aux représentations sociales qui l’ont précédées (la pensée mythique en particulier), alors que, très voisine —sur ce plan— des thèses piagétiennes, la seconde recherche les racines de la pensée scientifique et de la connaissance rationnelle dans les échanges et coopérations techniques intervenant lors des activités par lesquelles individus et groupes sociaux assimilent le monde extérieur, s’y accommodent et le transforment en vue d’atteindre des objectifs pratiques. Pour Piaget enfin, de même que le développement d’une pensée rationnelle implique, chez l’individu, une décentration par rapport au caractère intellectuellement égocentré des représentations intuitives, de même le développement des sciences implique une décentration par rapport au sociocentrisme des représentations sociales primitives, aux idéologies et aux métaphysiques (un tel mécanisme de décentration expliquant les caractéristiques contraires, reconnues par Marx et ces disciplines —dont le sociologue et philosophe Lucien Goldmann, avec lequel Piaget a collaboré dans les années 1940—, de ces deux pôles de la conscience que sont les idéologies d’un côté et les sciences de l’autre).
Enfin, la septième section, qui sera placé sur le site de la Fondation Jean Piaget dans les jours qui viennent, a pour objet l’examen des rapports étroits qui existent en logique et société, s’il l’on admet que l’"accord des esprits" est un critère déterminant de la vérité expérimentale aussi bien que formelle. Hormis cette section sur laquelle s’achève le chapitre 12 consacré à « l’explication en sociologie », l’ensemble des chapitres et section composant les trois volumes de l’Introduction à l'épistémologie génétique sont disponibles sur la page Textes/Chapitres du site de la Fondation Jean Piaget.
Cette dernière section du chapitre 12 de l’Introduction à l’épistémologie génétique a pour objet central l’examen des rapports entre logique et société. L’accord des esprits étant admis par Piaget comme le seul critère de vérité logique, la question se pose de savoir ce qui distingue un tel accord de la simple opinion ou croyance partagée par les membres d’une collectivité sociale. Pour l’auteur, la réponse réside dans la présence de structures opératoires de pensée (ou groupements d’opérations) qui sont aussi bien individuelles que sociales.
En d’autres termes si, pour Piaget, la vie sociale est une condition de la raison humaine, ce n’est pas, comme le concevait Durkheim, parce que la société impose de l’extérieur aux individus des contraintes normatives quelconques, mais parce que l’équilibre durable ou le bon fonctionnement des échanges sociaux impliquent la présence d’opérations intellectuelles communes à tous les individus composant et réalisant de tels échanges, opérations dont la genèse et les conditions d’acquisition sont tout à la fois individuelles et sociales.
Se référant à ses propres recherches sur la genèse de la pensée de l’enfant, Piaget rappelle en effet les liens que ces travaux ont pu mettre en évidence entre les capacités de collaboration observées chez les enfants et leur niveau de développement opératoire. De plus, après s’être penché sur la question de ce que l’on appelait alors, à la suite des travaux de Lévy-Bruhl, la pensée «primitive» et sur la nécessité qu’il y aurait, pour bien la percer, de tenir compte des actions individuelles et interindividuelles (et non pas seulement des représentations collectives), Piaget se livre à une analyse logistique serrée des actions et opérations d’échanges interindividuels qui confirme que les structures de ces échanges concrets aussi bien que formels (ou intellectuels) sont bien isomorphes à celles qui sous-tendent les activités opératoires observées chez l’individu (d’abord sur le plan de la pensée concrète, puis sur celui de la pensée formelle ou propositionnelle).
[Rappel: L’ensemble des chapitres et sections composant les trois volumes de l’Introduction à l'épistémologie génétique sont disponibles sur la page Textes/Chapitres du site de la Fondation Jean Piaget.]
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