Fondation Jean Piaget


Articles par B

1914.
Bergson et Sabatier
Revue chrétienne, 61, série 4, pp. 192-200.
Texte PDF mis à disposition le 03.08.2012

1918.
La biologie et la guerre
Feuille centrale de la Société suisse de Zofingue, 58, n. 5, pp. 374-380.
Texte PDF mis à disposition le 23.10.2007
 - Présentation
"La biologie et la guerre" est un très court article rédigé par Piaget en janvier 1918 à la demande des éditeurs de la revue de la Société d'étudiants Zofingue. Piaget prend appui sur une nouvelle interprétation de la notion d'assimilation empruntée à Le Dantec, pour défendre la thèse selon laquelle la guerre ne repose pas sur l'essence du vivant. Outre la prise de position du jeune Piaget par rapport au conflit qui déchire alors l'Europe, ce texte contient de précieuses indications sur la conception que son auteur se fait des thèses darwiniennes et lamarckiennes qui opposent alors les biologistes quant à l'explication de l'origine des formes biologiques. Selon la conception qu'il s'en fait alors, le darwinisme, en niant toute influence du milieu, ne pourrait expliquer la variation des formes biologiques. C'est donc au lamarckisme qu'il se rallie alors, mais pour quelques mois ou années seulement. Un tel ralliement révèle que, en 1918, Piaget rejette la thèse bergsonienne de la vie comme source inépuisable de création, thèse qui l'avait séduite quelques années auparavant.

1966.
Biologie et connaissance
Diogène (Paris), 54, pp. 3-26.

1973.
Bref témoignage
Revue de l'Institut de sociologie, n. 3-4, pp. 545-547. (Hommage à Lucien Goldmann.) (Publ. aussi in: Lucien Goldmann et la sociologie de la littérature. Bruxelles: Editions de l'Université de Bruxelles, 1975, pp. 53-55.)

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La pensée biologique est aussi réaliste que la pensée mathématique est idéaliste. La déduction ne joue, en effet, qu’un rôle minimum dans la construction des connaissances biologiques, et cela dans la mesure où la réalité vivante est liée à une histoire. L’observation et l’expérimentation constituent ainsi les sources essentielles du savoir biologique et il ne vient à l’esprit d’aucun biologiste de considérer l’objet de ses recherches comme le produit de ses propres opérations mentales (sauf en ce qui concerne les coupures en partie conventionnelles de la classification).