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Dans ce chapitre, Piaget procède à l’examen systématique des 16 opérations de base de la logique propositionnelle binaire (c’est-à-dire portant sur les associations possibles de deux propositions p et q), et il montre comment ces 16 opérations correspondent aux 16 combinaisons possibles de classes P et Q d’objets et à leur complémentaire non-P et non-Q répondant aux propositions p et q et à leur négation non-p et non-q.
Soit deux propositions p et q dont chacune est susceptible d’être vraie ou fausse (la négation de chacune des deux prenant en outre la valeur inverse de son affirmation: par exemple, si p est fausse, non-p est vraie). Quatre associations de base sont possibles entre ces deux propositions p et q: les deux peuvent être vraies ensembles, fausses ensembles, ou la première vraie et l’autre fausse, ou la première fausse et l’autre vraie. 16 combinaisons sont alors possibles entre ces quatre associations de propositions. Ces 16 combinaisons correspondent aux 16 opérations élémentaires de la logique binaire des propositions bivalentes. Par exemple, les 4 associations de base des deux propositions p et q peuvent être toutes possiblement vraies. Cette opération de combinaison correspond à l’affirmation complète (p et q, ou p et non q, ou non-q et p, ou non-p et non-q). A l’opposé, il se peut que chacune de ces quatre associations de base soit toujours fausses; c’est l’opération appelée négation complète. L’opération dite conjonction correspond à la situation où seule l’association p et q est vraie, les trois autres associations de base étant toujours fausses. Etc.
Il montre également comment ces 16 opérations de la logique binaire que sont l’affirmation complète, la négation complète, la conjonction, les deux types de disjonction (exclusive et non exclusive), l’implication, l’incompatibilité, etc.) peuvent se transformer les unes dans les autres, par exemple en niant chacune d’entre elles, ou en substituant l’opération de disjonction non exclusive à l’opération de conjonction, et vice-versa, etc.
L’examen très fouillé et complet auquel procède Piaget ici est très proche est conforme aux exposés classiques de la logique des propositions, à la différence près que Piaget met en exergue la fonction constructrice et transformatrice des opérations logiques en insistant sur les liens qui les rattachent les unes aux autres. Cette approche résolument structuraliste des opérations logiques trouvera son expression la plus complète dans le chapitre six lors dans lequel seront systématiquement exposées les différentes structures (groupements et groupes) regroupant ces opérations les unes avec les autres.
L'introduction a été rédigée avec la collaboration de Léo
En prenant appui sur ses propres travaux sur la genèse de la pensée logico-mathématiques, Piaget propose de reconsidérer et redéfinir le problème du rapport entre l'analytique (le déductif) et le synthétique (le constatif) en ne l'identifiant pas d'emblée au problème du rapport entre le logico-mathématique et le physique. En remontant du plan de la pensée verbale à celui de la pensée concrète, et de celle-ci au plan de l'action et des coordinations d'action qui en constitue le fondement naturel, les recherches de psychologie sur la genèse de connaissances logico-mathématique et celle des connaissances physiques sont susceptibles d'aboutir non plus à une identification de ces deux rapports, mais à une coordination qui n'est pas sans rappeler l'ancienne distinction et coordination proposée par Kant entre le couple a priori / a posteriori le couple analytique / synthétique. Mais, comme on le verra, en reformulant à partir du paradigme offert par l'épistémologie génétique le problème du rapport entre l'analytique et le synthétique, Piaget jettera en retour, avec l'aide de ses collaborateurs, un nouveau regard sur les faits découverts par la psychologie génétique – nouveau regard reposant sur une série de définitions que les auteurs de cet ouvrage donneront des notions d'analytique et de synthétique de manière à les généraliser à l'étude non seulement de la pensée verbale, mais aussi à celle de la pensée concrète et au plan des actions ou des comportements qui la sous-tendent.
Cet article contient une critique des thèses préformistes radicales (dont celle de J.A. Fodor) selon lesquelles aucunes structures cognitives ne seraient acquises ou construites par les sujets, toutes ne pouvant être, par principe, que préformées ou innées. Mathématicien de formation, Henriques trouve dans le domaine des mathématiques, et plus précisément sur celui de leurs fondements, des arguments très convaincants à l'encontre du préformisme et démontrant l'antinomie à laquelle celui-ci aboutit.
A noter la distinction faite par Henriques entre le préformisme radical (ou général) et le préformisme restreint, aujourd'hui très généralement admis par différents courants psychologique. S'il échappe en apparence à l'antinomie du préformisme généralisé, le préformisme restreint ne permet en rien d'expliquer les structures jugées (biologiquement) préformées. En d'autres termes, il laisse entier le problème de leur explication et aboutit de ce fait à des attitudes inconséquentes ou à des impasses théoriques que ne manque pas de souligner l'auteur de cet article.
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