Fondation Jean Piaget

UNESCO



23.09.1949 .
Discours de Jean Piaget lors de la 4e Assemblée générale de l’UNESCO à Paris en 1949 : Le triple rôle de l’organisation internationale à but culturel et éducatif
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 - Présentation
Piaget intervient au titre de délégué suisse à la 4e Assemblée générale de l’UNESCO. Après une brève introduction lors de laquelle il rappelle les liens culturels et d’amitié que la Suisse entretient avec la France, le conférencier présente les trois tâches générales qui mobilisent les activités de l’institution: des tâches de coordination, de recherche et d’action. Il insiste plus longuement sur ce qui est selon lui la mission la plus importante, à savoir l’action. L’UNESCO doit conduire la bataille de l’éducation: lutte contre l’analphabétisme, partage des moyens d’enseignement entre les différents pays, etc. Il conclut en donnant quelques suggestions quant à la manière d’atteindre le plus efficacement ces objectifs.

D’une durée d’un peu plus de 15 minutes, l’enregistrement ci-dessus est diffusé à partir de notre site avec l’autorisation de la Radio Suisse Romande, qui en est propriétaire. Cet enregistrement est soumis au copyright de la RSR.
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19.11.1952 .
Déclarations de Jean Piaget, professeur et psychologue : Le vote du programme de l’UNESCO
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 - Présentation
Comme président de la délégation suisse à l’Assemblée générale de l’UNESCO, Piaget annonce en introduction qu’il vient d’être nommé professeur à la Sorbonne. A ce titre il ne peut remplir pleinement sa tâche. Le véritable chef de la délégation sera le vice-président de la délégation, P. Bourgeois. Piaget récapitule ensuite les actions entreprises par l’UNESCO, le rôle que cette institution a joué dans la naissance de différentes revues, ou encore d’associations telles que le Conseil international de philosophie et des sciences humaines, le Conseil international provisoire des sciences sociales ou encore l’Association internationale des sociétés de psychologie. Il rappelle également que l’UNESCO est engagé sur de nombreux fronts et qu’elle s’est considérablement développée. Piaget conclut en affirmant que, malgré cette complexification et malgré la crise que vivent les différents pays, il convient de voter le budget de l’institution.

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En vertu de l’ « innocence » de son jugement, l’enfant raisonne […] comme s’il était seul à penser : son point de vue sur sa famille lui paraît le seul possible et exclut toute autre perspective. Ce n’est donc pas pour lui un point de vue subjectif : c’est le point de vue réel et absolu. Dès lors, ne prenant pas conscience de la subjectivité de sa pensée, ou plus simplement de son moi, il se met lui-même sur un tout autre plan que ses frères : c’est ce qui l’empêche de voir qu’il est un frère pour ses frères, exactement au même titre que ces derniers sont des frères pour lui.

J. Piaget, Le jugement et le raisonnement chez l'enfant, 1924, 3e éd. et suivantes, p. 78