[…] une structure organisée semble être à ses sous-structures, du point de vue de l’emboîtement des caractères de la vie en général, du règne animal, de l’embranchement, etc. jusqu’à ceux de l’espèce, etc., comme les propriétés d’un groupe mathématique de transformations le sont à celle des sous-groupes, mais à deux différences près. La première est qu’il s’agit de structures qui ont une histoire et qui en résultent en partie, ce qui signifie que certaines au moins des transformations du groupe ne sont pas indépendantes, comme en algèbre, du chemin qu’elles parcourent […]. La seconde est la part de l’aléatoire dans le détail de ces chemins. Mais en combinant l’algèbre et la cybernétique, on parviendra certainement tôt ou tard à construire cette topologie algébrique du vivant, dont rêve Bertalanffy.
J. Piaget, , 1967, 1ère éd. 1967, p. 199; réédition 1992, p. 168.